Cette pièce a été créé à l’été 2013 en Transcarpatie ukrainienne au Théâtre National Dramatique Russe de Mukatchevo puis à Ujgorod avec une équipe artistique formée pour moitié de performeurs Français et Ukrainiens. Elle est reprise au festival de danse contemporaine de Kiev en septembre 2020.
Tempelhof, en allemand la cour du temple. Une cour symbolisant l’espace où nos ancêtres, il y a quelque douze mille ans, ont érigé la pierre verticale de touche entre ce monde et l’au-delà, au moment où l’homme, en plus de vénérer l’animal et la nature comme divinités supérieures, reconnaissait en lui la part de divin.
‘‘Tu ne pourrais pas être née à une meilleure époque que celle-ci où on a tout perdu.” Simone Weil
Tempelhof, 2020. Le plus vieil aéroport de Berlin construit en 1923, utilisé par le IIIème Reich puis par les Alliés après la Seconde Guerre Mondiale, a vu défiler presque un siècle d’histoire jusqu’à sa fermeture en 2008. Deux ans plus tard la Ville décide de l’ouvrir au public sous sa forme brute et inédite d’aérodrome, vaste parc vert et faussement vide, porteur d’une vie foisonnante. Une cour sans limites devient alors le symbole d’un passage où l’acceptation du vide, de l’espace sans repères et du seul temps présent ouvre les portes du temple. Cette réalité est perçue comme l’incarnation métaphorique de la citation de Simone Weil.
Tempelhof, la pièce, prend acte de cette perte de repères et étire les limites physiques du plateau faisant face à l’impossibilité paradoxale d’y construire. En évoquant tous ces temples ancestraux, elle invente celui nouveau, invisible et mouvant qui se construit avec les corps d’aujourd’hui, s’emparant de l’énergie du corps pensant, dansant, chantant, musical, lumineux et la nécessité de se mouvoir, porté par chaque individu au sein du groupe. La chorégraphie est articulée en 6 tableaux: Prologue, Rite, Transcendance, Vide, Immanence et Épilogue.
TEMPELHOF, Waldemar Kretchkowsky, 2013 + 2020
Cette pièce a été créé à l’été 2013 en Transcarpatie ukrainienne au Théâtre National Dramatique Russe de Mukatchevo puis à Ujgorod avec une équipe artistique formée pour moitié de performeurs Français et Ukrainiens. Elle est reprise au festival de danse contemporaine de Kiev en septembre 2020.
Tempelhof, en allemand la cour du temple. Une cour symbolisant l’espace où nos ancêtres, il y a quelque douze mille ans, ont érigé la pierre verticale de touche entre ce monde et l’au-delà, au moment où l’homme, en plus de vénérer l’animal et la nature comme divinités supérieures, reconnaissait en lui la part de divin.
‘‘Tu ne pourrais pas être née à une meilleure époque que celle-ci où on a tout perdu.” Simone Weil
Tempelhof, 2020. Le plus vieil aéroport de Berlin construit en 1923, utilisé par le IIIème Reich puis par les Alliés après la Seconde Guerre Mondiale, a vu défiler presque un siècle d’histoire jusqu’à sa fermeture en 2008. Deux ans plus tard la Ville décide de l’ouvrir au public sous sa forme brute et inédite d’aérodrome, vaste parc vert et faussement vide, porteur d’une vie foisonnante. Une cour sans limites devient alors le symbole d’un passage où l’acceptation du vide, de l’espace sans repères et du seul temps présent ouvre les portes du temple. Cette réalité est perçue comme l’incarnation métaphorique de la citation de Simone Weil.
Tempelhof, la pièce, prend acte de cette perte de repères et étire les limites physiques du plateau faisant face à l’impossibilité paradoxale d’y construire. En évoquant tous ces temples ancestraux, elle invente celui nouveau, invisible et mouvant qui se construit avec les corps d’aujourd’hui, s’emparant de l’énergie du corps pensant, dansant, chantant, musical, lumineux et la nécessité de se mouvoir, porté par chaque individu au sein du groupe. La chorégraphie est articulée en 6 tableaux: Prologue, Rite, Transcendance, Vide, Immanence et Épilogue.