Danseur contemporain et chorégraphe, Gilles Viandier (France, 1974) obtient d’abord en 1997 un diplôme d’architecte DPLG (dîplomé par le gouvernement) à l’ENSAB, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne, questionnant la reconversion urbaine et artistique de multiples friches industrielles en Europe et particulièrement sur la plaine de Baux à Rennes. Il s’est formé aux CCN (Centre Chorégraphique National) de Rennes (Catherine Diverrès) et Montpellier (Mathilde Monnier) puis a dansé > à Montpellier dans les compagnies de Jackie Taffanel, Didier Théron, Michèle Murray, Hélène Cathala, Patrice Barthès > à Marseille avec Georges Appaix, Michaël Cros, Christophe Haleb, Christine Fricker > à Paris avec Emmanuelle Vo-Dinh, Christian et François Ben Aïm, Philippe Ménard > en Suisse avec Philippe Saire, Perrine Valli, Nicole Seiler et dans plusieurs collaborations en Europe dont Tilburg/Pays-Bas (Fred Momotenko/Hans Tuerlings), Copenhague (Pipaluk), et la Transcarpatie ukrainienne (Waldemar Kretchkowsky). Il a rejoint également depuis 2019 le collectif butô Anima Fact dirigé par Stéphane Cheynis à Forcalquier (Alpes de Haute Provence).
Il a vécu 5 ans à Berlin où il collabore avec Willi Dorner, Christoph Winkler, Abraham Hurtado, Kathleen Reynolds, Jeremy Wade, Ami Garmon, William Forsythe pour sa performance Human Writes au festival Tanz im August 2010, et lors du projet The Village initié par Peter Stamer avec 27 chorégraphes berlinois. Il a vécu 4 ans à Cadix en Espagne et a créé la dernière partie Al Baile du triptyque sur les corps flamencos de Juan Carlos Lérida au Mercat de les flors à Barcelone.
Egalement musicien amateur (chant lyrique, piano, clarinette et trompette) il a participé à de nombreux projets de choeurs, d’opéras, de mise en scène et d’improvisation, dont l’Orgue de Bois monumental de Denis Tricot avec l’électro-acousticien Eric Cordier. S’intéressant aux écritures oulipiennes, plastiques et scéniques, il obtient une Maîtrise d’études théâtrales en 2003 à Montpellier, conçoit des scénographies et dessine quelques jardins. Il pratique le yoga, la méditation, le massage tantrique et enseigne la Danse Contact Improvisation. En 2018 il participe comme chorégraphe avec le compositeur Alberto Carretero au programme Prototype V de la Fondation Royaumont. Il est artiste associé au Labo Novo, Station internationale d’Art Performance à Reillanne en Provence que dirige Maria Mouriès, et habite à Marseille depuis 2021.
Un artiste questionnant la ville et le territoire
Depuis 2006, il développe le projet générique évolutif #Number# qui interroge la perception urbaine, l’engagement du corps, la représentation, la mémoire des lieux, et réalise des dispositifs performatifs in situ basés sur l’appréhension des espaces publics, leur détournement et le rôle des spectateur-rices dans de nombreuses variations et résidences en Europe (Budapest/CZ, Cluj-Napoca/RO, Blanca/E). Il a créé la performance avec l’artefact textile Street Pantone lors de la Quadriennale de Prague 2015, et au festival Antigel 2016 à Genève puis lors de présentations dans des galeries et festivals variés. Sa recherche chorégraphique explore une oscillation consciente issue du Mouvement Authentique avec la synthèse de ses nombreuses expériences chorégraphiques.
Depuis 2019 il est directeur artistique de la structure de production Promenade d’artiste transmise par la sculpteur et performer Denis Tricot. En 2020, comme artiste associé, il est chargé d’étudier, concevoir, construire et mettre en oeuvre la nouvelle scénographie urbaine du festival Mimos à Périgueux (F) reporté en juillet 2021. En 2022 ce festival co-produit la pièce Sinople sur notre rapport contemporain à la couleur verte. En 2023-24 se développe le projet Rain-Bow sur le geste queer et le tissage urbain des 7 couleurs.
# BIO
Un danseur-architecte à l’expérience européenne
Danseur contemporain et chorégraphe, Gilles Viandier (France, 1974) obtient d’abord en 1997 un diplôme d’architecte DPLG (dîplomé par le gouvernement) à l’ENSAB, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne, questionnant la reconversion urbaine et artistique de multiples friches industrielles en Europe et particulièrement sur la plaine de Baux à Rennes. Il s’est formé aux CCN (Centre Chorégraphique National) de Rennes (Catherine Diverrès) et Montpellier (Mathilde Monnier) puis a dansé > à Montpellier dans les compagnies de Jackie Taffanel, Didier Théron, Michèle Murray, Hélène Cathala, Patrice Barthès > à Marseille avec Georges Appaix, Michaël Cros, Christophe Haleb, Christine Fricker > à Paris avec Emmanuelle Vo-Dinh, Christian et François Ben Aïm, Philippe Ménard > en Suisse avec Philippe Saire, Perrine Valli, Nicole Seiler et dans plusieurs collaborations en Europe dont Tilburg/Pays-Bas (Fred Momotenko/Hans Tuerlings), Copenhague (Pipaluk), et la Transcarpatie ukrainienne (Waldemar Kretchkowsky). Il a rejoint également depuis 2019 le collectif butô Anima Fact dirigé par Stéphane Cheynis à Forcalquier (Alpes de Haute Provence).
Il a vécu 5 ans à Berlin où il collabore avec Willi Dorner, Christoph Winkler, Abraham Hurtado, Kathleen Reynolds, Jeremy Wade, Ami Garmon, William Forsythe pour sa performance Human Writes au festival Tanz im August 2010, et lors du projet The Village initié par Peter Stamer avec 27 chorégraphes berlinois. Il a vécu 4 ans à Cadix en Espagne et a créé la dernière partie Al Baile du triptyque sur les corps flamencos de Juan Carlos Lérida au Mercat de les flors à Barcelone.
Egalement musicien amateur (chant lyrique, piano, clarinette et trompette) il a participé à de nombreux projets de choeurs, d’opéras, de mise en scène et d’improvisation, dont l’Orgue de Bois monumental de Denis Tricot avec l’électro-acousticien Eric Cordier. S’intéressant aux écritures oulipiennes, plastiques et scéniques, il obtient une Maîtrise d’études théâtrales en 2003 à Montpellier, conçoit des scénographies et dessine quelques jardins. Il pratique le yoga, la méditation, le massage tantrique et enseigne la Danse Contact Improvisation. En 2018 il participe comme chorégraphe avec le compositeur Alberto Carretero au programme Prototype V de la Fondation Royaumont. Il est artiste associé au Labo Novo, Station internationale d’Art Performance à Reillanne en Provence que dirige Maria Mouriès, et habite à Marseille depuis 2021.
Un artiste questionnant la ville et le territoire
Depuis 2006, il développe le projet générique évolutif #Number# qui interroge la perception urbaine, l’engagement du corps, la représentation, la mémoire des lieux, et réalise des dispositifs performatifs in situ basés sur l’appréhension des espaces publics, leur détournement et le rôle des spectateur-rices dans de nombreuses variations et résidences en Europe (Budapest/CZ, Cluj-Napoca/RO, Blanca/E). Il a créé la performance avec l’artefact textile Street Pantone lors de la Quadriennale de Prague 2015, et au festival Antigel 2016 à Genève puis lors de présentations dans des galeries et festivals variés. Sa recherche chorégraphique explore une oscillation consciente issue du Mouvement Authentique avec la synthèse de ses nombreuses expériences chorégraphiques.
Depuis 2019 il est directeur artistique de la structure de production Promenade d’artiste transmise par la sculpteur et performer Denis Tricot. En 2020, comme artiste associé, il est chargé d’étudier, concevoir, construire et mettre en oeuvre la nouvelle scénographie urbaine du festival Mimos à Périgueux (F) reporté en juillet 2021. En 2022 ce festival co-produit la pièce Sinople sur notre rapport contemporain à la couleur verte. En 2023-24 se développe le projet Rain-Bow sur le geste queer et le tissage urbain des 7 couleurs.
http://revistabulevard.ro/2014/03/gill-viandier-aduce-arta-in-spatiul-public-in-pasi-de-dans/