PURPLE STREET PANTONE, #45 communes > Genève (CH), festival Antigel 2016
En février 2016 le festival Antigel de Genève programme une exposition photographique documentant 45 installations de Purple Street Pantone (couleur du logo du festival, Pantone 2065 C) réalisées dans chacune des 45 communes du canton de Genève durant 20 jours de janvier.
Dans l’espace partagé de la ville, Purple Street Pantone transforme la vie éphémère d’un lieu, joue avec l’architecture, la lumière, le vent, les symboles et interroge les frontières du territoire public. En influant sur le temps des passants, il engage à regarder la ville autrement, crée pour chaque espace une réponse singulière, un geste constructif, une image modifiée par le mouvement, invite à la rencontre et au mouvement du corps dansant.
Comme le festival Antigel qui débusque dans le canton de Genève des sites insolites, ou vécus sous un autre angle pour leur insuffler un esprit nouveau par le concert et la performance, un danseur traverse le territoire avec sa caméra et son tissu oblong et élastique qui devient aussi le leitmotiv et l’acteur d’un comic strip cheminant à travers des sites choisis de l’ensemble des 45 communes qui le compose.
Un vecteur violet nomade et dynamique installé provisoirement à même la maquette à l’échelle: 1 de la ville, entre le bleu du Léman et le rouge de Poésie, sillonnant au fil de l’Arve et du Rhône, entre les vignes de l’hiver, sous la pluie ou les plis du ciel, passant de village en ville, dessinant avec l’édifice, Purple Street Pantone reflète par sa couture urbaine l’incroyable diversité géographique du canton, introduit l’artefact pour défier l’artifice, métamorphose le réel comme un pinceau le paysage, laisse toucher sa robe ondoyante et touche notre sol commun, se rend perméable aux situations, voyage comme on pourrait danser, invente des partitions, des rythmes et des états du jour. Ainsi réunies par l’exposition photographique, ces multiples installations offrent un panorama subjectif qui témoigne aussi de notre urgence à sortir des cadres imposés et de la privatisation rampante du territoire.
Le 8 février 2016 une performance accueille les spectateurs au vernissage de l’exposition à la galerie Le Boléro de Versoix (CH).
PURPLE STREET PANTONE, #45 communes > Genève (CH), festival Antigel 2016
En février 2016 le festival Antigel de Genève programme une exposition photographique documentant 45 installations de Purple Street Pantone (couleur du logo du festival, Pantone 2065 C) réalisées dans chacune des 45 communes du canton de Genève durant 20 jours de janvier.
Archives Festival Antigel, Genève http://archives.antigel.ch/2016/spectacle/exposition-gilles-viandier/
Dans l’espace partagé de la ville, Purple Street Pantone transforme la vie éphémère d’un lieu, joue avec l’architecture, la lumière, le vent, les symboles et interroge les frontières du territoire public. En influant sur le temps des passants, il engage à regarder la ville autrement, crée pour chaque espace une réponse singulière, un geste constructif, une image modifiée par le mouvement, invite à la rencontre et au mouvement du corps dansant.
Comme le festival Antigel qui débusque dans le canton de Genève des sites insolites, ou vécus sous un autre angle pour leur insuffler un esprit nouveau par le concert et la performance, un danseur traverse le territoire avec sa caméra et son tissu oblong et élastique qui devient aussi le leitmotiv et l’acteur d’un comic strip cheminant à travers des sites choisis de l’ensemble des 45 communes qui le compose.
Un vecteur violet nomade et dynamique installé provisoirement à même la maquette à l’échelle: 1 de la ville, entre le bleu du Léman et le rouge de Poésie, sillonnant au fil de l’Arve et du Rhône, entre les vignes de l’hiver, sous la pluie ou les plis du ciel, passant de village en ville, dessinant avec l’édifice, Purple Street Pantone reflète par sa couture urbaine l’incroyable diversité géographique du canton, introduit l’artefact pour défier l’artifice, métamorphose le réel comme un pinceau le paysage, laisse toucher sa robe ondoyante et touche notre sol commun, se rend perméable aux situations, voyage comme on pourrait danser, invente des partitions, des rythmes et des états du jour. Ainsi réunies par l’exposition photographique, ces multiples installations offrent un panorama subjectif qui témoigne aussi de notre urgence à sortir des cadres imposés et de la privatisation rampante du territoire.
Le 8 février 2016 une performance accueille les spectateurs au vernissage de l’exposition à la galerie Le Boléro de Versoix (CH).